J’écrivais récemment que j’étais un peu perdue et que je me considérais comme un petit escargot dans mes recherches. Serait-ce le retour du soleil, la fin de la session ou juste le hasard des choses: là, en ce moment, tout va bien. J’en profite.

J’ai passé la dernière session à tout planifier pour partir en stage avec mon conjoint, mes enfants et ma belle-mère. Ce fut long et parfois ardu, mais je pars cette semaine et tout est en ordre. J’ai hâte de faire de belles découvertes, de rencontrer d’autres chercheurs, de visiter plusieurs archives. Et aussi de prendre du vin pas cher, un avantage secondaire assez intéressant.

Alors que je me sentais totalement éparpillée ces derniers mois, je sais enfin de quoi aura l’air ma thèse. Ou du moins j’ai un plan écrit qui est approuvé par mes directeurs. Quand mes idées ont été approuvées, j’ai poussé un soupir de soulagement. J’avais tellement peur de me faire dire qu’il me fallait tout changer! Je peux enfin classer les idées, les informations, les sources, les références que je prends en note depuis un an. Et les compléter.

Enfin, j’ai écrit mon premier article à vie (!!!) et je suis en train d’en rédiger un deuxième. Je me rends compte de tout ce que j’ai encore à apprendre en les écrivant. Je comprends mieux mes faiblesses, tant au niveau de la recherche que de l’écriture. Mais cet exercice me permet aussi de constater que je commence à bien connaître mon matériel.

Je ne me leurre pas, je sais que des affres de désespoirs m’attendent au détour d’un manuscrit illisible. C’est pourquoi je pense qu’il est important de prendre en notes ces petits moments où tout va bien: pour se donner une petite tape dans le dos et pour se rappeler plus tard que (presque) tout finit par s’arranger.

Quels sont vos moments de bonheur dans les études?

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