
Hier matin, une ambulance est allée chercher ma grand-mère.
Elle est à l’hôpital. Pour des heures? Des jours? Des semaines?
L’incertitude, c’est dur pour les études. Mon cerveau part dans les nuages quand mon coeur se serre en s’attendant au pire. Je relis huit fois la même page, je regarde les analyses à faire de travers.
Planifier est délicat. Dois-je annuler cette rencontre au cas? Qu’en est-il de la semaine prochaine?
La maladie et la mort imminente d’un être cher balancent la fierté aux poubelles. Les émotions à fleur de peau, ne sachant où me mettre, j’ai pleuré devant des étudiants, devant des professeurs, des collègues.
C’est dur. Mais j’ai aussi eu droit à du réconfort et de l’aide. À de la compréhension et du soutien.
Mon projet de thèse sera au ralenti quelque temps. Un étudiant gradué, c’est aussi un être humain. Les jésuites que j’étudie sont morts depuis 400 ans, ils peuvent bien attendre quelques jours de plus.
Avez-vous eu à composer avec la maladie ou la mort d’un proche pendant vos études?
Ps.: Le cancer, c’est vraiment une saloperie. Encore plus qu’avant-hier, je suis heureuse de participer au Défi tête rasée de Leucan le dimanche 2 octobre.
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