This Monday, March 31st, McGill’s Graduate and Postdoctoral Studies, Office of Sustainability, and the Post-Graduate Students Society, hosted the third annual Three Minutes to Change the World event. It was a self-dubbed Ted-like event and it certainly delivered on that aspect. The students presenting (mostly Master’s students) gave dazzling performances both in English and in French.
Let me walk you through the presentations while peppering my summaries with some of my thoughts as an audience member. To keep in theme with the fact that this was the first time both English and French talks were given, I will summarize the English talks en Français et les présentations francophones in English!
Here are the cast of presenters – and a cast it is since this was quite the show:
Jay Olson a commencé l’évènement avec un tour de magie: “Choisissez une carte, n’importe laquelle et gardez la en tête” (Je traduis et je ne suis pas magicien donc ne vous attendez pas à beaucoup de magie de ma part!). La structure de la phrase et la façon dont elle est posée influence notre choix explique Olson; en fait la majorité des gens choisiraient l’as de pique ou une carte de coeur à visage. Utiliser cette forme de suggestion dans le contexte de thérapie de réhabilitation est un objectif de la recherche d’Olson. J’avais choisi le Joker noir en passant!
Jonathan Côté looked at sound and imagery techniques to identify to a resolution not yet attained parts of the brain at play in hearing loss. Assessing the performance of hearing rehabilitation measures could then become much easier.
Emily Parkinson suggère une façon -qui a vu son essai ailleurs au Canada et dans le monde- de traduire les échanges entre patient et intervenant médical (commencez-vous à voir le thème?) qui ne partagent pas la même langue. Le milieu de prédilection pour sa recherche est celui de Montréal, centre multiculturel particulièrement emblématif de cette situation.
Alexandra Blair (la nôtre!) étudie les effets dépressifs associés aux quartiers délabrés, en manque d’aide social et où la pauvreté reigne. Je dois avouer que ma première impression fût plutôt cynique: non, vraiment?! Mais c’est ce qu’Alexandra a rajouté qui m’a intéressé. Simplement déverser de l’argent dans ces quartiers ou même encourager l’arrivée de personnes plus affluentes ne règle pas le problème mais l’exacerbe: les habitants originaux se voient complètement déraciner de leurs propres milieux et le fossé qui les divise du reste de leur communauté grandit. Des solutions plus adaptées se voient donc nécéssaires.
Ariane Laferrière was my favourite French speaker (who said this was going to be impartial?-but it was a close call): She went to Bengladesh after the catastrophe of the Rana Plaza collapse and talked with the members of the community (mostly women) to better understand policies and possible solutions to help their situation. The fact is that those women want these so-called ‘sweat shop’ jobs because they do bring revenues to their families. Simply boycotting the products might not be as helpful as seeking solutions that involve the members of the affected communities.
Ira Sutherland peint d’entrée-de-jeu un paysage forestier de Colombie-Brittanique bucolique et nous invite ensuite à voir sa destruction par exploitation mal controllée. Ira cherche des solutions d’exploitation plus durable qui nous permetteraient de profiter de nos ressources naturelles tout en s’assurant d’une balance écologique juste.
Nilmini Mandis reveals hidden Legionnaires’ disease bacteria in her research. These bacteria that have recently plagued Quebec communities seem to disappear at lower temperature but it’s a trap! They simply lay dormant and not dead. By creating a special petri dish environment, Nilmini seeks to make cultivatable and visible these bacteria which are otherwise difficult to observe and work with in laboratory conditions.
Lauryn Conway confronte le monde de la cyber-intimidation en explorant les émotions ressenties chez les enfants et adolescents. Ceux-ci sont demandés de lire des récits de cyber-intimidation et d’articuler les émotions qu’ils ressentent en tant que victime et bourreau. Ce récent fléau et ses solutions potentielles restent encore mal connus.
Juan Sebastian Rodriguez Alarcòn cherche à comprendre et mitiger la discrimination dans les milieux de soins de santé envers les membres de communauté LGBTQ du point de vue légal. Il relate l’histoire d’une jeune femme dont une intervention médicale l’amène à se révéler comme lesbienne à ses parents qui s’empressent alors de la faire diagnostiquer comme souffrant d’un trouble mental lui enlevant donc ses droits d’auto-gouvernance. Juan cherche des solutions légales à ces problèmes bien personnels.
Claire Champigny propose des jeux ciblés afin de lutter contre les problèmes de déficits d’attention et autres problèmes de contrôle d’impulsion chez les jeunes (bien que francophone, elle a présenté en Anglais).
Joseph Rothstein identifie les gènes codant pour une susceptibilité à la perte d’audition chez les enfants en traitement oncologique. En étant capable de déterminer à l’avance les enfants à risque de perte de facultés auditives, les docteurs, parents et enfants sont à mieux pour comprendre et ajuster les traitements contre le cancer afin de permettre une réhabilitation complète.
Mina Mekhail (un ingénieur!) développe un gel capable de mitiger et d’aider à la guérison de traumas à la colonne vertébrale. En injectant ce gel rapidement, la réhabilitation de victimes d’accidents automobiles pourrait se voir grandement améliorée.
The above are obviously very simplistic summaries and if I misrepresented anything let me know in the comments. It is safe to say that healthcare definitely took the center stage that afternoon! After the presentations and a bilingual Q & A, the judges came back with the top ranked presenters – a hard decision by all accounts. From honourable mention to chosen speakers for the Canadian University Association conference later this year, here they are: Jay Olson, Joseph Rothstein, Claire Champigny, Alexandra Blair (!)(English), Nilmini Mandis (French).
Coming out of these events having done research myself, I am tainted. I can’t help but see the enormous icebergs of work whose tiniest of tip was exposed; the researcher part of me wants to get the details of their problem statements, validation procedures and the related work to see if indeed their approach could yield significant results. But I know there is still a good amount of work ahead and that translating some of these discoveries and insights into actual-world policies is very difficult on its own… but aren’t there elections coming up?
Great summary, Guillaume! It was a really interdisciplinary group of researchers, and the research was SO interesting.
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