Je suis en train de rédiger une partie de ma thèse qui me donne presque mal aux neurones, littéralement. C’est peut-être à cause de cet état de transe que j’ai eu un ‘flash’ de métaphore peut-être un peu quétaine entre ma thèse et une marche en montagne. Je tiens à m’accrocher à cette image précieuse pour le reste de mon travail de rédaction. Voici ma métaphore:
Plus je lis et plus j’écris sur un aspect de ma thèse, plus j’ai l’impression de m’enfoncer dans un sentier au coeur d’une forêt à flan de montagne. C’est aussi comme si les fourches se multiplient et je dois constamment choisir un sentier plutôt qu’un autre et justifier mon choix. J’essaie d’aller au bout de ma pensée, au fond des choses, pour les comprendre en profondeur. Je m’enfonce ainsi dans la forêt, parfois où j’ai l’impression que peu de gens sont allés.
Mais ensuite, si je veux revenir à l’image globale, à mon point de départ, je dois pouvoir répondre à la question : où te situes-tu dans la montagne en cet instant précis? Ouf! pas évident..Donc mon défi constant, en pleine période de rédaction, c’est de ne jamais perdre de vue la vision d’ensemble, mon objectif de thèse. C’est de toujours pouvoir situer la portion du sentier sur lequel j’avance par rapport à la montagne. Ne pas perdre le Nord.